Avec Clotilde, Gaston et les gars du refuge, nous décidâmes de partir à la tête de Bernarda. La météo semblait menaçante mais notre équipe de cinq avait récemment fait ses preuves dans des courses difficiles et nous étions confiants. Nous quittames les sherpas au refuge Bonnati. Le début de l'ascension fut plutôt plaisante dans un cirque isolé et assez étrange. En effet, la moitié droite est verte et tout en rondeur, tans dis que l'autre côté est gris, sombre et bâti d'un schiste à vous glacer le sang. Nous sortons de cette combe par un raidillon qui nous mena au col des "entre deux". La vue est saisissante. Face à nous, une immense fente creusée par seule force de l'impressionnant torrent qui descend des sommets. Notre objectif : l'autre coté. La descente se fait dans un pierrier delicat que nos pas aguerris passent aisément. La montée fut difficile. Gaston fit la trace et nous suivimes, sans broncher alors que la pente s'accentuait à l'approche du sommet. Il commença alors à pleuvoir. Finement d'abord puis intensément. Au col du sapin, nous profitames d'une accalmie pour se sustenter rapidemment avant d'attaquer la pyramide sommitale. Pliés sur nos piolets, la sueur perlait sur nos fronts pendant que la pluie martellait nos visages fermés. Fort heureusement, le temps s'ameliora une fois au sommet et nous pûmes rejoindre la crête. Nous decouvrimes alors un paysage grandiose ou la face sud des Grandes Jorasses occupait la quasi totalité de notre champs de vision. Au bout de l'arrête, le camp de base se devoila enfin. Une dernière collation et nous resserâmes nos souliers trempés pour entamer notre dernière descente. Elle parut interminable mais les acclamations de nos camarades une fois arrivés rechauffèrent nos corps et nos coeurs. Une bien belle escalade.
Julien Frison-Roche.
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Depuis le col de la Balme, j ai pris froid en attendant mon ami baba dans des côtes.
Actuellement j'espère arriver le plus vite a Courmayeur pouf me rendre a une pharmacie.
La nuit c'est passé correctement dans un refuge de 30 personnes en Italie.
Nous descendons en suivant les courbes de niveau avec devant nous une vallée majestueuse à couper le souffle.
Apres quelques km nous arrivons au refuge Bonatti. Là nous nous separons en deux groupes. Mon groupe de 5 prend les courbes de niveau surplombant la vallée majestueuse.
Les km s'enchaînent et les paysages sont tous plu beaux les uns que les autres. Nous arrivons au refuge Bertone surplombant la ville de Courmayeur.
Une descente infernale nous attends 1h30 plus tard nous arrivons à Courmayeur. Nous prenons un verre, une pharmacie, quelques courses et le bus pour rejoindre le refuge de Monte Bianco apres une belle journee en montagne.
Greg